Vendredi 2 juillet, 34ème jour
Encore un jour qui mérite une page à lui tout seul. D'abord, il a fait bon dès le matin 15° QUINZE, vous vous rendez compte? Et ce n'est pas tout. Nous avons eu 12 heures de grand soleil et nous nous sommes baladés en T-shirt. Nous avons même transpiré dans la montagne!
Je sais, pour vous qui êtes en pleine canicule, ça a l'air bien mesquin, mais pour nous... Quand je pense au froid qu'il a fait à certains moments de la journée de jeudi, c'est un vrai miracle.
Donc, départ pour une plage signalée par les guides sur la côte ouest, dont le vent et le froid nous ont chassés hier. Une splendide plage de sable blanc, doux et fin comme de la farine, l'eau turquoise et améthyste, ça ne serait pas déplacé aux Caraïbes. Du gaspillage, si vous voulez mon avis, dans un pays où on doit pouvoir se baigner, à tout casser, 15 jours par année, mais une vraie splendeur. Tout autour les pentes vertes des collines et les moutons qui paissent jusqu'au bord de la mer. Une ancienne route serpentant le long d'une presqu'île mène à la plage suivante, tout aussi belle, dans une grande anse peuplée de quelques maisons et de prairies cultivées. De là, une autre ancienne route par-dessus la montagne nous ramène au point de départ. C'est ce que nous croyons, du moins. En fait la route s'arrête au col et cède la place à un joli crapahut dans les pierriers avant de rejoindre un sentier fort raide qui, en effet, nous ramène vers notre première plage. Une balade superbe, mais pas à conseiller à ceux qui n'ont pas d'expérience de la montagne.
Il faut dire que les Norvégiens ont un tas de qualités, les choses sont en général bien organisées et commodes, mais ils sont d'une nullité affligeante en matière de tourisme pédestre. Rien n'est signalé, si vous cherchez une balade vous tournez pendant des plombes pour en trouver le départ, on vous vend dans les offices du tourisme des cartes au 50`000 inutilisables, mal imprimées et sur lesquelles ne figurent pas touts les chemins mentionnés dans la brochure d'accompagnement. Des progrès à faire dans ce domaine, assurément.
Nous nous attardons au bord de la plage où des gens se baignent. Je n'ose pas imaginer la température de l'eau et j'ai remis mon coupe-vent pour cause de petit vent très frais qui se lève. Et bien, eux, ils sont en maillot de bain sur la plage, faut-il qu'ils soient durs!
Retour au camping, le même qu'hier. Sous l'éclairage du soir, les lacs prennent un bleu incroyable, la 2ème photo vous en donne une idée. Et pour finir cette journée parfaite, nous trouvons près de notre camping-car une mouette avec ses deux poussins adorables. Un peu moins adorable, mais bonne mère, la mouette a failli éborgner Ernest qui s'est trop approché des petits.
Là nous sommes déjà samedi matin. Il fait nuageux mais doux, les pentes vertes se mirent dans le fjord transparent et j'écris en dégustant une gaufre à la confiture et à la crème, bien installée au bistrot du camping. La grande vie!

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