dimanche 4 juillet 2010

Les couleurs du temps








Samedi 3 et dimanche 4 juillet, 35 et 36ème jours

Deux belles journées avec la météo en vedette. Les Lofoten nous ont offert toutes les couleurs de leur temps, du soleil éclatant au ciel sombre de la pluie, en passant par des éclaircies à chaque fois différentes et un brouillard qui gardait dans ses plis un peu de la lumière du soleil. Les photos ci-dessus sont prises à quelques heures d'intervalle, ça vous donne une idée.

Loin d'être désagréable, ces changements ajoutent aux paysages une beauté et une variété qui rendent chaque instant unique.

Samedi, nous avons eu une grande journée de soleil, puis le vent s'est levé vers 19h, amenant des écharpes de brouillard presque transparent à travers lequel on devinait le vert des montagnes encore ensoleillées. Je sais que je suis la seule personne de ma connaissance à trouver de la beauté au brouillard, mais c'était très poétique.
Je vous ai donc quittés pour finir de déguster ma gaufre. La journée fut à l'image de son début. Pour la première fois depuis le début du voyage, nous avons passé délibérément une journée à ne RIEN faire. On a fait les glandus au camping, lecture, observation des poussins de mouettes, petits cafés, quelques pas de temps en temps, c'est aussi ça, les vacances. Nous nous sentons un peu coupables de perdre un jour de soleil à ne rien faire,, même si ça fait un bien fou de pouvoir rester tout un jour assis au soleil.

Aujourd'hui, le temps a changé pratiquement d'heure en heure. Plutôt doux en général, mis à part quelques épisodes de vent (toujours glacial, le vent) et une averse courte mais froide. C'était absolument magnifique, on ne s'ennuie pas une seconde.
Journée active. Ce matin, nous sommes partis à la recherche d'une randonnée décrite par la brochure de l'office du tourisme. J'ai déjà dit tout le bien que je pense des Norvégiens en matière de tourisme pédestre et on en a eu l'éclatante confirmation. Après avoir tourné pendant bien 3/4 d'heure sans trouver le panneau annoncé, on finit par dénicher un sentier qui semble conduire vers la crête que nous visons. Aucune indication, aucun balisage, mais le sentier existe bel et bien, un sentier de chèvres cependant bien tracé, passablement glissant, qui se faufile au-dessus d'un pierrier à pic pour finir par se redresser presque à la verticale à l'approche de la crête. Apparemment, on a le chic pour s'engager dans des crapahuts pas possible!
A quelques dizaines de mètres de la crête, nous renonçons et entamons la descente, un peu la mort dans l'âme mais la pluie menace et nous n'osons pas imaginer ce que donnerait la descente sur chemin mouillé.

Têtus, une fois en bas nous continuons à chercher. Nous trouvons finalement un panneau indicateur de chemin pédestre, mais qui ne mène pas du tout où nous désirions aller. Par curiosité nous nous engageons et découvrons bientôt un joli lac dont le sentier fait le tour. Nous avons ce lac absolument pour nous tout seuls. N'étaient les moustiques, ce serait un endroit parfait pour le pique-nique, mais ils ont encore plus faim que nous, et nous prenons la fuite. Je leur ai déjà servi de plat de résistance pendant l'escalade, ça va pour aujourd'hui.

Nous entamons ensuite une balade en voiture le long de petites routes qui dominent la mer semée d'îlots, des endroits splendides, un peu magiques, où curieusement on ne voit pas un touriste. Les ports sont d'authentiques ports de pêche, pas aussi léchés que ceux des villages plus touristiques, mais avec un réel cachet d'authenticité.

Retour au même camping ce soir, ils vont finir par nous donner une carte de résidents! Et à nouveau, le soleil et le brouillard jouent à cache-cache.

On espère que vous allez tous au mieux, y compris Toini et Danu. Embrassez bien fort Mimi de notre part. Et, un peu en avance, BON ANNIVERSAIRE à Josée. On vous embrasse.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire