jeudi 10 juin 2010

Et y a des jours où ça s'évapore...


Mardi 8 juin 9ème jour
Coordonnées :
Ulvik - Grimen (près Bergen) Départ 12 h arr. 21.45
KM/j 206 km/tot. 2118
Météo : Beau, soirée glaciale

Journée un peu difficile, ce qui n'enlève rien à la beauté des paysages traversés. Passage par-dessus le fjord, petite route de montagne où on sera seuls pendant 18 km, un lac sublime reflète le paysage dans ses eaux transparentes. Puis la route en balcon sur le fjord aux eaux turquoise, jalonnée de villages aux petites maisons blanches enfouies dans les rhodendrons, une superbe cascade et enfin la descente sur Bergen, très impressionnante.
A un arrêt-paysage, rencontre très sympatique avec des Français. Au passage, remarquons que nous ne sommes pas les seuls vieux fous à se balader en camping-car en Norvège!
Pour le reste...
Réveil à 8h euh... il y a un chantier à côté du camping, des pelleteuses remuent des montagnes de cailloux. Réveil en douceur donc et preuve s'il en faut que la recherche du paradis sur terre est une entreprise vouée à l'échec.
Jusqu'à Alvik, tout va bien. Ah! Alvik. Son fjord, ses jolies maisons, ses jardins et... ses ralentisseurs. Plutôt vicieux et peu visibles, ceux-là. Ernest passe sur l'un d'eux à 20 km/h à tout casser et on saute, la moitié du chargement dégringole. L'enrouleur tombe droit sur la plaque de verre qui couvre l'éévier et qui est si pratique pour la cuisine. Je jure et je pleure, c'est la perte d'un élément important de notre confort, ça nous affecte plus qu'on n'aurait cru.
Arrivée à Bergen, on cherche un emplacement pour camping-cars signalé dans le Routard. On tourne pendant plus d'une heure et bien sûr quand on trouve il est plein. On décide de revenir en arrière, nous avons vu plusieurs campings avant Bergen. Je rate une bifurcation et on se retrouve complètement perdus à se faire de l'autoroute, un tunnel de 5 km dans un sens puis dans l'autre, bref. On finit par arriver au camping vers 21h30, èpuisés et démoralisés. En plus, la soirée est absolument glaciale.

De tels incidents nous font mesurer notre fragilité (eh oui, on a l'âge qu'on a et on est plus vite déstabilisés et fatigués) mais aussi notre force. On ne s'est pas engueulés et on attend demain avec optimisme. On a appris une chose : les villes se visitent EN BUS.
Et comme j'écris cet article jeudi soir je vous rassure, mercredi et jeudi ont été super!

Merci pour vos commentaires et ATM. Oui, Toini, j'ai bien reçu ton message.

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